Terre aride

Un message d'espérance quand mon coeur souffre de sécheresse spirituelle...

Reste d'arbuste desséché solitaire au milieu d'une terre aride

Quand les sentiments faiblissent, quand la passion tiédit... je me souviens de ces temps heureux, pas si lointains où mon âme était comme une terre noire et souple, fertile aux œuvres du Ciel. Mais aujourd'hui j'ai besoin de toi, mon Dieu !

Je tends les mains vers toi, je me sens devant toi comme une terre aride. (Psaume 143:6, Semeur)

Viens, viens mon doux Maître et vois combien mon coeur est devenu sec et incapable de s’exalter comme autrefois. Il est déçu de lui-même, séché au vent brûlant de la vie. Quand ai-je laissé le premier amour ? A quel moment t’ai-je délaissé mon Seigneur ?

O Dieu, tu es mon Dieu ! C’est toi que je recherche. Mon âme a soif de toi, mon corps même ne cesse de languir après toi comme une terre aride, desséchée et sans eau. (Psaume 63:2, Semeur)

Viens et vois, regarde le sable a remplacé les champs. Mes paroles sont des buissons secs et non plus des fruits gorgés de jus. Mes cicatrices intérieures sont des vallées attendant d’être comblées. L’air lui-même n’a plus la senteur parfumée de l’amour. Ma gorge est sèche à en mourir loin de toi. Je te cherche, je tends les mains vers le Dieu de ma vie !

Il sera comme une pluie qui tombe sur un terrain fauché, Comme des ondées qui arrosent la campagne. (Psaume 72:6)

Oh j’ai tant besoin de toi mon Seigneur : viens arroser la terre de mon âme de tes célestes pluies. Ne me laisse pas périr comme un désert. Vous divines ondées, faites crépiter vos lourdes gouttes de grâce afin que je vive ! Fraîches rosées, que le Dieu de mon salut vous libère sur moi ! Mon âme est languissante d’une nouvelle fraîcheur.

Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. (Jean 4:14a, Semeur)

Ô Christ céleste source abreuve moi ! Je soupire après toi, Roi de mon coeur. Qu’à nouveau je ressuscite, qu’à nouveau je te célebre ! Il n’y a rien en moi qui puisse me régénérer si ce n’est toi, mon beau Sauveur. Non je n’ai rien trouvé ailleurs qui étanche ma soif. Sans toi, je flétris, mais avec toi mon désert refleurit.

Je vois venir un petit nuage qui s’élève de la mer, il n’est pas plus grand que la main d’un homme. (1 Rois 18:44, Semer)

Bientôt je verrai ta face. Oui la terre ne peut rester indéfiniment dans la sécheresse. Le petit nuage, de la taille d’une main d’homme, fait son apparition sur l’horizon et je sais que le ciel va ouvrir ses écluses pour déverser des flots qui ne tarissent jamais.

Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’agneau. (Apocalypse 22:1)

Alors je plongerai dans le fleuve de Ta présence. Je m’y baignerai dans les délices, comblé de toi et de ta vie éternelle. Je serai submergé par les profondeurs de ta gloire et je me réjouirai sans fin.

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