Lorsque nous venons à Jésus, souvent dans notre misérable condition, nous pourrions nous demander quel genre d'accueil le Roi nous réservera. Au travers du texte de Ruth 2 nous pouvons constater à quel point le Christ non seulement fait bon accueil à celui qui le cherche, mais qu'il veut le bénir, le nourrir et rétablir la communion avec lui.

Laisse-moi, je te prie, aller glaner des épis dans le champ de celui aux yeux duquel je trouverai grâce. (Ruth 2:2)

Ruth et sa belle-mère Naomi étaient dans un état de misère qui faisait d’elles des mendiantes. Le glanage était une solution instaurée par Dieu (Deutéronome 24:19-20) pour permettre aux plus démunis de trouver subsistance. Cette condition, c’est la tienne et la mienne dans cette vie humaine : si nous pouvons avoir quelques biens matériels tout nous fait défaut en dehors de Christ.

Tout nous fait défaut en dehors de Christ

Peut-être ressens-tu à cet instant la faiblesse de tes moyens devant Dieu ou l’inconstance de ton coeur. Si tel est le cas, ami, va glaner dans le champ de Jésus-Christ : ce droit t’es accordé quelle que soit ta condition présente.

L’accueil de Christ

Ne va pas glaner dans un autre champ; ne t’éloigne pas d’ici […] Et quand tu auras soif, tu iras aux vases, et tu boiras… (Ruth 2:8) Pourquoi m’accueilles-tu avec tant de faveur et t’intéresses-tu à moi qui ne suis qu’une étrangère ? (Ruth 2:10, Semeur)

Boaz nous donne ici l’image du Christ qui accueille avec plein de bonté la personne qui vient à lui dans sa misère. Comme cet homme de Dieu, Jésus connaît le chemin par lequel tu es passé. Si étonnant que cela puisse te paraître, Jésus t’accueille avec faveur ! Il veut te donner réconfort et amour au-delà de ta condition ou de ton rang. L’amour de Jésus est une récompense gratuite et non méritée que l’on nomme grâce. Nous étions étrangers, maintenant nous sommes accueillis dans la famille de Dieu.

La bénédiction de Christ

Que le Dieu d’Israël, sous la protection duquel tu es venue t’abriter, t’accorde une pleine récompense ! (Ruth 2:12)

Se placer sous la protection du Seigneur est le plus grand gage de sécurité qui soit. Ne crains rien ! Quels que soient tes péchés, et le cortège de honte et de souffrances qui l’accompagne, ici s’arrête la condamnation. La protection de la Croix est une garantie sans équivalent contre tous les fléaux du malin.

Ici s’arrête la condamnation.

La récompense est grande pour celui qui renonce à ses propres voies pour se placer sous l’autorité Christ. Comme l’on peut chercher refuge dans une ambassade, notre citoyenneté céleste nous octroie le privilège d’être en terrain ami, placé sous le tutorat de Jésus-Christ que nul ne peut contester.

La communion avec Christ

Approche-toi, et viens prendre un morceau de pain. (Ruth 2:14, Semeur)

Jésus, comme Boaz, ne se contentera pas de te laisser dans ta condition. Hélas, beaucoup de chrétien repartent de la présence de Dieu dès lors que leur soif du moment est appaisée pour retourner à leurs occupations habituelles. Or le Christ, lui, n’envisage pas autre chose avec toi qu’une communion. Il y a plus que la réponse aux besoins urgents, il y a la proximité. Entends-tu Christ te dire : “Approche-toi” ? Le temps avec Christ dans la prière et la nourriture au pain de Sa Parole nourriront l’être intérieur tout entier. Car l’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui vient de la bouche de Dieu.

L’abondance de Christ

Laissez même tomber pour elle quelques épis… (Ruth 2:16, Semeur)

Jésus n’est pas le Seigneur du minimum : ce qu’il offre à celui qui se confie en lui vaut bien plus que tous les trésors de la terre. Si petit et faible tu puisses te sentir, Jésus-Christ possède tous les biens de la table d’un Roi. Rien ne manque en lui et les biens célestes ne te serons pas refusés.

Il s’assurera que tu aies davantage que quelques grains, mais des épis entiers de ses bienfaits.

Il s’assurera que tu aies davantage que quelques grains, mais des épis entiers de ses bienfaits. Ta dignité n’a rien à voir avec la grâce de Christ : c’est la dignité de Christ que de prendre soin de son enfant. En lui la joie du salut, l’espérance et le repos sont pour toi dès aujourd’hui.

Jésus, quelle joie de savoir que je suis accueilli dans ta présence malgré ma condition de faiblesse. Tu me donnes accès, je le crois, à ta présence et aux biens de ta maison. Mieux encore tu m’attends dans la prière et la Parole pour me restaurer. Oui, je crois que tu es bon, que ta faveur s’est incarnée pour moi à la Croix, que j’ai dès à présent en toi tout ce dont j’ai besoin et même au-delà. Merci pour tant d’amour envers moi. Amen.

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